Un nouveau délégué général à Saint-Julien

Conquis par le sens et l'importance du projet, par la joie et la convivialité qui y règnent, garant de l'esprit Saint-Julien et de l'unité dans la coordination des pôles, découvrez l'interview riche et passionnante de Thomas, jeune père de famille, nouveau directeur du Logis et qui a également la casquette de délégué général.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Thomas Petitier, je suis marié et père de 4 enfants. J’ai toujours travaillé dans le secteur médico-social : j’ai été directeur d’une communauté qui accueille des personnes handicapées, puis d’un EHPAD et d’un Foyer de Vie en Bretagne. Je m’intéresse au projet de l’Espace Saint-Julien depuis 2021 et y suis bénévole depuis 2023, car j’ai été convaincu de l’importance de proposer à différentes générations de cohabiter ensemble.

Ma plus grande motivation a été mon souhait de rejoindre une incroyable aventure humaine au service d’un projet intergénérationnel, éducatif et social.

« Délégué général de l’Espace Saint-Julien », peux-tu nous en dire plus sur le sens que revêt cette mission ?

C’est une nouvelle fonction au sein de l’Espace Saint-Julien qui a pour principale mission d’épauler le président du Fonds de dotation dans son mandat. Le délégué général assure une présence quotidienne sur le site de l’Espace Saint-Julien pour répondre aux besoins des différents pôles et les soutenir dans leurs activités.

Le délégué général anime la coordination entre pôles pour s’assurer que les dimensions du projet se vivent pleinement.

Enfin, le délégué général assure la gestion de la SCI, c’est-à-dire qu’il veille à la sécurité du site et au bon entretien des bâtiments. 

Un travail de fond s’est fait dans le cadre du renouvellement de la gouvernance, dont fait partie l’écriture de la raison d’être de Saint-Julien et des autres pôles. En quoi cela consiste-t-il et pourquoi s’adonner à ce travail ?

Effectivement, un important travail de fond a été réalisé en 2023 et 2024 pour préparer le renouvellement de la gouvernance qui s’incarne dans le changement de présidence. Benoît Gruau, ayant porté la fondation du projet avec quelques autres bénévoles, a souhaité transmettre sa mission. Pour que cette transmission se fasse dans les meilleures conditions, le fonds de dotation a d’abord travaillé sur une feuille de route sur 3 ans en consultant une trentaine de membres de l’Espace Saint-Julien.

Ensuite, le fond de dotation a écrit la raison d’être de l’Espace Saint-Julien : elle vient dire ce que nous sommes appelés à vivre dans les prochaines années pour conserver l’esprit qui a guidé les premiers bénévoles fondateurs.

Cette raison d’être constitue donc maintenant un repère essentiel, en complément de la charte, pour l’avenir de l’Espace Saint-Julien.

Peux-tu nous parler de ta nouvelle mission de directeur du Logis ?

Aujourd’hui, le Logis est un pôle qui fonctionne bien ; tous les logements de la résidence sénior sont occupés. Il y a beaucoup de demandes de location de la part de personnes âgées ce qui est un indicateur de qualité mais aussi que le besoin est grand.

Ma mission en tant que directeur est d’accompagner les besoins des résidents et de soutenir l’équipe des salariés dans leurs métiers. Je suis très touché par l’harmonie qui règne au sein du Logis et la bienveillance entre les résidents et les salariés. Je remercie la présidente du Logis, Claudine Dugué, d’avoir assuré l’intérim de direction pendant plusieurs mois : j’arrive dans une maison qui va bien mais surtout qui vit bien !

Le Logis, un pôle pivot au sein de l'Espace Saint-Julien ?

Selon moi, le Logis est un peu la clé de voûte du projet intergénérationnel de l’Espace Saint-Julien. Sans la résidence senior, cette dimension ne pourrait pas se vivre de la même manière. En effet, toutes les semaines, le Logis vit une activité ou une rencontre avec chaque pôle. C’est donc un enjeu important de faire en sorte que le Logis continue à animer la dimension intergénérationnelle dans l’Espace Saint-Julien mais aussi à l’extérieur.

La personne âgée a cette capacité à rassembler qui est très précieuse : grâce à elle, on accepte de prendre le temps dans la rencontre, de s’arrêter dans un quotidien parfois bien agité pour échanger avec elle.

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en découvrant cet endroit ?

Ce qui m’a le plus marqué c’est l’accueil que j’ai reçu de la part des résidents et des salariés. Il a été chaleureux et authentique. J’ai rapidement pu prendre ma place et j’en suis très heureux.

J’ai également été marqué par la beauté du lieu : tout est fait pour se sentir chez soi.

Aurais-tu une anecdote à nous relater ?

Je retiens de ses premières semaines l’image de M. T., résident du Logis, âgé de 103 ans acclamé par les 53 internes lors de la fête organisée pour accueillir l’Internat au sein de l’Espace Saint-Julien. Était également présent Léo du Nid, âgé de 1an : quelle joie de voir qu’un siècle de vie les séparent et pourtant qu’ils sont si proches grâce à l’Espace Saint-Julien. Je rends grâce pour ces moments partagés quel que soit notre âge.

Concernant la Cale, quels en sont aujourd’hui les enjeux spécifiques ?

La Cale a aujourd’hui besoin de se développer mais surtout de se faire connaître. C’est le seul bar-bistrot solidaire de Laval qui emploie des personnes en situation de handicap et nous en sommes très fiers. Nous devons donc développer notre communication extérieure pour valoriser ce bel endroit.

Nous travaillons également à enrichir nos propositions pour permettre aux Lavallois de bénéficier d’un lieu de restauration et de réception (location de salle, service traiteur) unique et chaleureux. 

Un message à faire passer aux (futurs) consommateurs ?

Nous vous attendons avec joie à la Cale pour partager un moment ensemble.

N’hésitez pas à en parler autour de vous, le bouche à oreille fonctionne très bien !