A quelques mois de l'ouverture du Logis, il faut tout finaliser, entre les travaux et la préparation de l'accueil des futurs résidents. Pour préparer cet événement et assurer à terme le bon fonctionnement de la résidence sénior, Marie-Aude de Boisriou vient d'arriver à Laval en tant que directrice du Logis. Rencontre.
Première directrice du Logis, vous n'êtes pas inconnue à Laval ! Quel est votre parcours ?
En effet, je suis originaire de Laval et très attachée à cette ville où j'ai grandi ! J’ai commencé par être contrôleur de gestion dans le milieu industriel, puis j’ai décidé de me tourner vers le service à la personne en reprenant mes études. J’ai une expérience de quatre ans en maison de retraite médicalisée au Mans, dont deux pendant la crise sanitaire qui ont été particulièrement formatrices et intenses !
Comment avez-vous connu le projet Saint-Julien ?
J’ai suivi le projet Saint-Julien pendant son élaboration car je revenais régulièrement à Laval quand j’habitais au Mans ces dernières années. J’ai également rencontré certaines personnes qui travaillent sur le projet depuis le début. Puis j’ai tout simplement répondu à une annonce de manière tout à fait classique pour le poste de directeur de la résidence senior. J’ai eu la chance et la joie d’être choisie !
Qu’est-ce qui vous a plus particulièrement motivée dans ce projet du Logis ?
C’est d’abord le projet intergénérationnel que j’ai trouvé magnifique et très motivant. J’ai observé en EHPAD le bienfait des rencontres et des activités des plus jeunes avec les plus anciens. Cela peut créer des réactions inattendues, déclencher des sourires sur des personnes qui sont renfermées, initier des discussions spontanées souvent sur des souvenirs d’enfance.
Les générations apprennent à se connaître, à s’apprécier, à jouer et à s’entraider.
L’incroyable énergie déployée autour de ce projet par les fondateurs et par les bénévoles m’a également transportée. En ces temps chahutés aux comportements si individualistes, il est bon de participer à un projet d’avenir, positif et dont l’objectif est l’accomplissement de chacun. Toute personne peut apporter quelque chose à l’autre que ce soit de l’aide morale, physique ou juste un bon moment de convivialité.
Comment voyez-vous les liens qui peuvent se créer entre les résidents du Logis et les autres pôles ?
L’important est de s’adapter à chacun, à ses capacités, à ses envies. Le projet est amené à vivre, à s’adapter aux résidents et à s’ouvrir aux opportunités qui se présenteront. Nous travaillerons avec les autres chefs de pôles et avec les résidents eux-mêmes à construire ces liens intergénérationnels. Les idées ne manquent pas !
A quatre mois de l'ouverture du Logis, où en êtes-vous des travaux et des réservations ?
Les travaux avancent bien. J’ai été très impressionnée, lorsque je suis arrivée, par l’ampleur du chantier et par la renaissance de ce patrimoine emblématique à Laval ! Les premiers résidents nous rejoindront au printemps, la date sera précisée ultérieurement en fonction de la fin des travaux. Nous avons une quinzaine de réservations effectives, et pas mal de personnes qui sont intéressés par la résidence. C’est un changement de vie qui demande réflexion et une décision qui ne se prend pas à la légère.
Que dites-vous à ceux qui hésitent à pousser la porte du Logis ?
N’ayez pas peur de venir nous rencontrer ! Le Logis est avant tout un lieu de vie, un endroit où les résidents doivent se sentir comme à la maison. Le projet de la résidence est de développer les relations entre les différents pôles de l’Espace Saint-Julien (jeunes et moins jeunes), de mettre en avant l’entraide, le soutien, la bienveillance, la joie et la convivialité. Il n’est jamais facile pour une personne de prendre une telle décision : quitter sa maison. Toute l’équipe est là pour l’accompagner et pour qu’elle garde une vie à l’intérieur de la résidence, mais aussi à l’extérieur. Venez nous rendre visite !