L'Internat sera le dernier pôle à ouvrir au sein de l'Espace Saint-Julien, faute de réunir, pour l'heure, un budget suffisant. Cela n’empêche pas les collégiens et lycéens de l'internat ND de Pontmain - déjà existant à Laval -, de vivre des activités intergénérationnelles avec les habitants de Saint-Julien. Rencontre avec son directeur, don Etienne Renard.
D’où vient l’internat Notre-Dame-de-Pontmain ?
Il est né en 2014 et accompagne aujourd’hui une cinquantaine de pensionnaires collégiens et lycéens scolarisés dans les établissements de la ville. L’idée de départ de l’Espace Saint-Julien est venue en particulier du besoin qu’il y avait d’agrandir cet internat où les jeunes rendent des services comme la visite aux personnes âgées ou encore l’aide aux devoirs pour des enfants en accueil périscolaire. L’impatience est donc grande de rejoindre les habitants de l’Espace Saint-Julien, tant pour nous que pour les garçons qui y trouveront davantage d’espace ! Sans compter les familles qui frappent à la porte de l’internat et que nous ne pouvons accueillir aujourd’hui faute de place.
Qu’en est-il aujourd’hui des travaux ?
Les internes eux-mêmes s’amusent de la promesse d’une « prochaine » installation car cette date a été à plusieurs reprises repoussée ! Après les années Covid et l’augmentation significative du budget prévisionnel des travaux, nous sommes en attente d’un soutien financier qui nous permettra de commencer les travaux… Plusieurs mois seront nécessaires pour les réaliser. On croise les doigts !
Cela ne vous a pas empêché de commencer des activités au sein de l’Espace Saint-Julien ?
Effectivement, et les jeunes en sont ravis : rencontre le mercredi après-midi avec les personnes du Logis, participation au tutorat scolaire de la Cabane… Ces premières expériences nous permettent de participer déjà au lieu de vie, même si nous restons pour l’instant « hors les murs ».
Votre internat est particulier puisque vos jeunes sont scolarisés dans les écoles de la ville. Comment va s’articuler la vie de l’internat au sein de l’Espace Saint-Julien à terme ?
Les pensionnaires continueront d’être scolarisés dans ces établissements avec qui le partenariat éducatif est étroit. La proximité géographique et l’optimisation des installations dans Saint-Julien permettront de conjuguer les besoins naturels d’un internat (étude, vie commune) avec sa spécificité nouvelle qui sera marquée par des rencontres et activités intergénérationnelles.
Que reste-t-il à faire ?
Aux garçons comme aux résidents, nous disons patience ! Nous en avons eu pour aboutir à la naissance des différents pôles en ces 6 années de travail… La Providence agit souvent ainsi. Ce sont les besoins de l’internat qui ont suscité le projet… Et c’est ce pôle qui, nous l’espérons grâce à la générosité de nos donateurs, s’y installera en dernier. On dit bien que « Rome ne s’est pas faite en un jour » !…